3/ Responsable de sa vie
La vie demande de l’engagement : une vie réussie est le fruit d’une véritable implication dans tous les domaines de l’existence : la solution est en nous même. Prendre conscience de ses actes, et de sa responsabilité en tant qu’être humain et bâtir le monde avec les autres.
4/ Agir et non agir
Agir est le propre à l’être humain. Sans action l’inactivité pèse. ‘Le travail doit être libre non pas le subir mais agir’ (Alain). Les règles des moines (egit par B de Nursie p 39) dénoncent l’oisiveté. ‘La puissance du travail accroit la puissance d’exister’ (Spinoza). Non agir n’est pas ne rien faire, cela peut être prendre du temps (pour soi, pour se ressourcer) et s’arrêter dans la précipitation.
5/ Silence et médiation
Le vrai silence est intérieur. Les courants de sagesse mettent en avant l’importance de la solitude comme un rite de passage (Jésus/Mohamed/chef de tribu/chaman s’isolent). Faire le silence en soi s’apprend grâce à la médiation (rituel & pratique régulière comme de la gym) et aide dans des situations de peur/stress/agitation.
6/ Connaissance et discernement
Socrate : ‘je sais que je ne sais rien’.
On a tous besoin de connaissance et de discernement pour construire sa vie : apprendre à discerner requiert savoir, conscience et réflexion personnelle. Une quête de connaissance amène à une certaine liberté mais peut faire peur ; c’est le paradoxe : il faut désapprendre et mettre en doute pour trouver la lumière qui éclaire et se forger sa propre opinion.
7/ Connais toi toi-même
Afin de se connaitre soi-même un travail s’impose. Il peut cependant faire ressortir ses parts d’ombre il importe de ne pas se juger.
Socrate : ‘plonger au plus profond de soi permet de toucher à ce qui fonde l’être humain : courage/justice/bonté et de connaitre l’humanité’.
8/ Acquisition des vertus
La vertu est le point d’équilibre qui nous permet, par l’usage de notre volonté, des actes justes, loin de l’excès et de l’ascèse qui sont nuisibles. C’est la voie du milieu, quelque part entre l’assouvissement des désirs et leur contrôle total : la seule apte à nous libérer.
Les vertus selon Pythagore : austérité, courage, modération, maîtrise de soi.
Les vertus selon Aristote : prudence, tempérance, courage, justice.
9/ Devenir libre
Nous avons le choix de la liberté mais savons nous l’apprécier à son juste titre ?. La liberté s’acquière en sortant de l’ignorance en apprenant a discerner le vrai du faux du bien et du mal le juste et l’injustice. L’individu de nos jours souffrent de trop de liberté, de choix que la vie moderne lui apporte.
10/ Amour de soi et guérison intérieure
La réelle ouverture aux autres commencent par bien se traiter/s’aimer soi même. Sans estime de soi on ne peut pas estimer les autres et sans respect de soi on ne peut pas respecter les autres.
11/ La règle d’or
‘Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse’. C’est l’un des fondements de la vie morale de toutes les sociétés humaines. La règle d’Or est reprise dans toutes les civilisations (les Grecs, les Romains, Jésus, au Moyen Orient, en Inde, en Chine…). Elle est comprise tout naturellement par tous. Il est possible de la transformer => ‘offrons aux autres ce qu’on aimerait qu’ils nous offrent’.
12/ L’amour et l’amitié
L’amour est un désir puissant qui peut conduire au meilleur comme au pire.
L’ami est une sorte ‘d‘âme sœur’. C’est une personne avec laquelle on se sent en accord, on partage des projets. La réciprocité en fait la base. On choisit ses amis (on hérite de sa famille.‘L’agapè' est le véritable amour qui engage tout l’être. On le retrouve au sein de la bible évoqué par Jésus, dans la tradition bouddhiste.
13/ La non violence et le pardon
La loi du Talon ‘œil pour œil dents pour dents’ remonte au XVIIIème siècle avant JC (roi de Babylone).
Le refus de la violence est évoqué par l’enseignement du Bouddha et par Jésus . Pardon et non violence sont liés. Ghandi les a repris pour se libérer du joug britannique. Nelson Mandala a déclaré avoir pardonné à ses gardiens…
Le pardon est une comme un sommet au loin presque inaccessibl, il faudrait s’en approcher au pied. C’est une attitude ‘guérissante’ afin d’être en paix avec soi même et de pouvoir sortir d’un conflit. En sortant du cycle vicieux de la vengeance on peut ressentir une joie et se sentir en accord avec ses idéaux.
14/ Le partage
Le partage vient des premiers chrétiens qui mettaient en communs tous leurs biens. La quête matérielle est en soi un mauvais choix et entraine la personne sur une voie sans fin. L’idée du partage est plus celle de l’'être' que celle de l’'avoir'. Les sages et spirituels se limitaient dans l’acquisition des biens matériels. Le bonheur n’est pas une affaire de possession.
15/ Attachement et non attachement
Le bonheur dépend non pas de l’attachement aux biens matériel mais à d’autres facteurs : l’amour, la santé, la liberté, la maitrise de soi. ‘Nous ne devons pas nous attacher à tout ce qui est impermanent’ nous enseigne la philosophie bouddhiste et elle prône également un détachement à toute personne physique cependant sans amour ni amitié l’âme se dessèche.
16/L’adversité est un maître spirituel
L’adversité (maladie/perte d’un être cher/épreuves) peut quelque fois être une opportunité pour progresser, grandir et voir la vie sous un autre angle. Toute épreuve non désirée peut se transformer en un acte positif et changer le cours de sa vie.
17/ ‘Ici et maintenant'
Le temps nous manque, il file, il se dilate parfois et nous échappe souvent. Le présent est le seul moment ou l’on peut agir. Il ne sert à rien de ressasser le passé ni de supposer l’avenir. Seul le présent compte vraiment afin de construire son futur et d’éviter les ‘erreurs’ du passé. Un bon rapport au temps est de mise afin de bien mener sa vie.
18/ Apprivoiser la Mort
La mort est une chose sur laquelle nous n’avons aucune prise… Depuis le jour de notre naissance nous nous devons de nous préparer à la mort. Ce n’est pas une fin en soi mais seulement un passage entre 2 états. L’esprit est toujours présent (il l’est bien avant la naissance et sera encore là bien après la mort)… Dans la mort seul le corps disparait…
Mon avis et autres pensées
Fréderic Lenoir précise que son grand ami l’abbé Pierre a attendu la mort depuis l’âge de 17 ans… Certains concepts sont durs à intégrer intellectuellement… Nous avons toute la vie pour y parvenir… Ce livre nous enseigne, à travers les thèmes abordées, les exemples, réflexions philosophiques et ses propres expériences quelques clés et pistes de réflexion pour dire ‘OUI’ à la VIE….