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Un médium est une personne, qui en se connectant à un ou plusieurs défunts, obtient des informations sur une personne qu’il rencontre pour la première fois de sa vie. Cependant la science n’explique pas encore comment cela se produit et d’où vient ces informations. Les données scientifiques soutiennent l’idée de la survie de la conscience d’une vie après la mort : la clairvoyance, la télépathie ou la précognition permettraient aux médiums d’obtenir des informations sans pour autant communiquer avec les morts. Mais il y a une tendance à penser que la survie de la conscience est l’explication la plus appuyée par les données.

Dans cet ouvrage et à travers ce ‘test’ l’auteur a voulu explorer comment s’établit cette communication entre deux mondes, entre les vivants et les morts.

Au fur et à mesure des consultations le journaliste découvre des pans de vie de son père raconté par les médiums. Ils lui parlent des sentiments de son père, qu’il n’a pas su montrer lors de son vivant, et combien il l’aimait. Stéphane Allix s’aperçoit également au fil du temps que son père est plus apaisé que de son vivant. Cependant il ne répond pas toujours précisément aux questions de Stéphane concernant les objets déposé dans le cercueil.

Tout au cours de ce ‘test’ on accompagne l’auteur dans sa recherche, dans ces rencontres avec les médiums. On découvre leur vie, comment ils sont devenus ce qu’ils sont et ce qu’ils font. On apprend que les médiums ont cette capacité à ‘voir’ les défunts et à ‘communiquer’ avec eux, que les défunts utilisent des ‘énergies ou vibrations’ pour entrer en contact avec eux. L’énergie est la clé pour communiquer avec l’au-delà, les médiums utilisent également leur propre énergie pour recevoir ces informations. Ils doivent faire abstraction de leur ‘mental’ pour se concentrer sur leurs ressentis physiques et c’est à chaque fois une épreuve. La médiumnité invite à retrouver l’inconscience de l’enfance afin de ne pas se faire parasiter par les principes, connaissances, attentes… d’un adulte.

L’une des médiums évoquent la possibilité que la ‘sensation de schizophrénie est une médiumnité mal vécue’. En effet elle a vu son père sombré dans la folie.  l a traversé des épreuves épouvantables dans son enfance qui ont laissé ‘des failles énormes’ ce qui permet ‘aux entités malveillantes de ‘prendre possession de lui’.

Il y a quelques années Stéphane Allix s’était penché sur ce phénomène de folie et il s’était interrogé sur la réalité entre une démarcation franche entre folie et normalité. Il en ressort que cette frontière n’existe pas. Il écrit : ‘il existe une sorte de continuum entre la maladie et la santé. Dans des conditions paisibles d’existence chez les personnes qui ne souffrent pas de blessure particulière le psychisme humain va fonctionner de manière équilibrée et adaptée. Que survienne un traumatisme léger et il y aura une légère déstabilisation puis retour à l’équilibre ; avec un traumatisme plus intense, des structures plus profondes vont être ébranlées, ce qui perturbera davantage l’équilibre jusqu'à un traumatisme catastrophe qui fera voler en éclat la personnalité.’ En résumé les perceptions médiumniques peuvent être bien vécues ou provoquer, à l’inverse, un effondrement complet des délires et troubles psychologiques chez une personne fragilisée par des blessures psychiques particulières.

Le monde réel et le monde invisible cohabitent : les deux mondes fonctionnent en miroir, en se fermant de l’existence du monde invisible on le subit.. Dans le monde visible cohabitent des millions d’espèces animales, végétales, et minérales. La même diversité existe dans le monde invisible. La dualité n’est pas : dans l’absolu le monde visible n’est pas séparé du monde invisible. Le monde visible constitue celui de la matière et de la manifestation,  le monde invisible est beaucoup de plus vaste. Nous avons perdu le contact avec ce monde invisible. Il serait temps de retrouver notre essence et notre grandeur.

Mais alors qu’est devenu le père de Stéphane Allix : la médium fait le parallèle avec la thermodynamique : l’idée serait que ‘l’âme’ serait évanescente, comme un gaz qu’on ne distingue pas ni ne voit mais qui est bien là…

Au moment de la mort le corps physique cesse toute activité, sa partie subtile se met intensément en mouvement et se détache progressivement… Pour notre société occidentale la mort est l’ennemi numéro un. Alors que la mort fait partie de la vie… Notre naissance nous amène sans retour en arrière vers la fin. Nous sommes programmés ainsi…

Le dernier chapitre est une retranscription d’un entretien avec Christophe Fauré, psychiatre,, spécialisé dans l’accompagnement des personnes en fin de vie. Il partage, à travers ce dialogue, ces diverses expériences, ces réflexions et quelques pistes pour les personnes en deuil.

Stéphane Allix nous dit qu’écrire ce livre et se livrer à cette expérience a changé sa vie. Il nous dit que la réalité est plus vaste qu’on est en mesure de l’imaginer. La mort n’existe pas, les liens d’amour perdurent et restent effectif.

Je vous laisse découvrir le ‘test’ : passionnant, instructif  et qui ouvre de nouvelles perspectives…

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