Le dernier livre d’Eric Emmanuel Schmitt se lit comme une partition de musique.
En effet l’auteur nous emmène sur un chemin qu’il affectionne tout particulièrement : la musique. En l’occurrence il base son nouveau roman (ou nouvelle ? 119 pages lues en 1h30) sur la musique de Chopin. Il nous entraine dans un moment charnière de sa vie. Il va prendre son envol entre sa vie de jeune étudiant et sa maturité d’homme.
Il se met au piano, après une démonstration de sa tante adorée, Aimée, le jour de son anniversaire, il a 9 ans. Le morceau choisi est de Chopin et le moment est émouvant. Il demande alors à apprendre le piano et n’aura de cesse de vouloir se perfectionner afin de pouvoir jouer Chopin, hélas en vain. Il ne retrouve pas cette sonorité qui l’avait tant ému.
Étudiant à Paris il entend parler d’un professeur exceptionnel du nom de Madame Pylinska. Il prend rendez-vous pensant pouvoir accéder avec facilité à Chopin. Il ne sait pas encore qu’il va aller à la rencontre de lui-même…
Ce roman/nouvelle se lit avec délice, le lexical choisit est en harmonie avec celui de la musique. On se laisse facilement emporter par la musique de cette histoire.
Je vous laisse le soin de la découvrir… bonne lecture